Prévention
Une baignade sécurisée en rivière
Savoir plus
Par une chaude journée d’été, plonger dans une eau fraîche est ce qu’il y a de mieux, pour beaucoup d’entre nous. En Suisse, nous avons la chance de toujours trouver une rivière ou un lac à proximité. Mais même si le rafraîchissement est agréable, nager dans les rivières et les lacs n'est pas sans risque. Chaque année, près de 45 personnes se noient dans des eaux suisses et 80% de ces accidents ont lieu en eau libre. Afin que les plaisirs de la baignade ne soient pas troublés, Visana et la Société suisse de sauvetage (SSS) ont rassemblé leurs forces et lancé une campagne de prévention commune: «Save your friends». Les six maximes de la baignade de la SSS sont au cœur de la campagne.
Pascal Valin aussi s’engage depuis de nombreuses années pour davantage de sécurité dans l’eau. Ce sauveteur passionné travaille là où d’autres font des vacances: au bord de l’idyllique lac de Neuchâtel, à Estavayer-le-Lac. Contrairement aux autres baigneurs et baigneuses, il ne porte pas son maillot de bain pour s’amuser. Attentif, il se tient sur les rivages et observe les activités tout autour du lac. «Heureusement, les accidents graves sont rares», dit Pascal Valin, président de la section Estavayer-le-Lac, «mais durant la haute saison, les incidents sont plus nombreux. Blessures, crampes, difficultés respiratoires. Les gens ont tendance à sous-estimer le lac et, pendant les vacances, ils ne veulent pas penser aux règles.» Compréhensible, mais pas raisonnable. En effet, respecter les six maximes de la baignade de la SSS peut réduire les risques d'accident. Avec patience et de manière ludique, notre sauveteur de 53 ans explique les règles, sensibilise les adeptes du stand-up paddle et les parents de jeunes enfants. Et même si son message n'est pas toujours entendu, il aime son travail. Ses collègues et lui sauvent aussi des vies!
Il est né et a grandi dans la région du Morbihan, au sud de la Bretagne. L’eau l'accompagne donc depuis le berceau. Dans l’armée française, il a d’abord exploré les fonds de la mer, en tant que plongeur, avant de venir en Suisse à l’âge de 21 ans et de trouver sa vocation de sauveteur.